“C’est l’histoire d’une fille du peuple qui devient l’égale d’une reine pour finir condamnée à mort par ce même peuple qui prétend qu’elle l’aurait trahi”. Jacques de Saint Victor, historien.
Tout a commencé le 19 août 1743. Née d’un père rôtisseur et d’une mère couturière, Jeanne était promise à une vie de domestique. Pourtant, c’est un avenir aussi surprenant qu’époustouflant qui attend cette personnalité qui a laissé des traces dans l’histoire de Louveciennes.
Sa mère deviendra cuisinière d’un riche financier parisien qui va s’inquiéter de l’éducation de la jeune Jeanne. Elle intègre un couvent pendant 9 ans et reçoit une éducation bourgeoise. À l’âge de 15 ans, elle rencontre un coiffeur qui tombe amoureux d’elle et lui apprend de nombreuses coiffures qu’elle aura à cœur de porter. Ce qui concourra à la démarquer des jeunes femmes de son âge, par son physique éblouissant.
À 25 ans, elle incarne la beauté. Elle est grande, mince avec le teint éclatant, d’une pâleur admirable. “Un nuage de lait avec des pétales de rose” disait-on. Elle a un regard bleu, de longs cils noirs, une belle poitrine qu’elle aime mettre en valeur. Une beauté sensuelle qui intimide tous les hommes. Élégante, elle est l’une des femmes les mieux habillée de son époque. Elle porte des robes comme en portera Marie-Antoinette. Elle introduit le naturel à la cour de Versailles et rend les codes de la mode féminine plus simples.