La Joviale

Viroflay

Histoire de la ville

Jusqu’au XIVe siècle, Viroflay est propriété de l’Hôtel Dieu puis successivement cédé en fief à Jehan Lane, écuyer et Jean Bureau, grand Maître de l’Artillerie. Dès le début du XVIe siècle, la famille Aymery achète cette terre qu’elle ne quittera plus jusqu’à la Révolution. Toutefois, elle la partage en 1661 avec Michel Le Tellier, Chancelier de France qui prend le titre de Seigneur de Chaville où ce dernier construit son château (parc Fourchon actuel). A la mort du Chancelier, sa veuve, Elizabeth Turpin, vend son domaine à Louis XIV par acte des 8 et 11 décembre 1695. Viroflay et Chaville font partie du Domaine Royal jusqu’à la Révolution. La proximité de la Cour assure de nombreux emplois.

A l’époque révolutionnaire, le 5 octobre 1789, les femmes de Paris, qui réclament du pain, marchent en armes sur Versailles et ramènent le lendemain la famille royale qui passe devant l’Ecu de France.

Au XIXe siècle, la paisible existence de Viroflay est troublée par l’occupation des Alliés en 1815, les épidémies de choléra en 1852 et 1859 et l’occupation des Prussiens en 1870-1871.

En 1839, l’installation d’une première ligne de chemin de fer, direction Paris-Saint-Lazare, sur la Rive droite, transforme le village. Les cultures de céréales et de vignes diminuent au profit de l’élevage et de la culture de légumes. Ces exploitations, ainsi que les blanchisseries de la ville travaillent pour la clientèle parisienne.

Attirées par le charme du lieu, de nombreuses personnalités de la politique, de la presse et des arts installent leur maison de campagne à Viroflay, comme le duc de Morny, également propriétaire du très réputé Haras. Au début des années 1900 et surtout après la Première Guerre mondiale, les terres agricoles et les parcs des grandes propriétés sont lotis en une multitude de parcelles (44 lotissements en 50 ans). Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Viroflay subit quelques bombardements et voit passer le 24 août 1944 une partie de la division Leclerc en route pour la libération de Paris. Viroflay évolue, mais toujours entourée de verdure, elle reste une ville à taille humaine qui garde l’essentiel de son charme et de son harmonie.

Témoignage

“Une ville qui se soucie de l’environnement. Possibilité d’avoir des composteurs de jardin ou d’appartement, pas d’utilisation de pesticide, possibilité de faire réparer ses vélos.
Les transports. En général, les habitants se sentent concernés.
Des commerces de bouche variés et de qualité (dont 2 superbes boulangeries!) et accessibles quelque soit le quartier et non une palanquée d’agence immobilières et d’opticiens comme dans certaines villes.
Super marché.
Plein de possibilités de balade dans la forêt ou proximité à Versailles pour profiter du parc du château.
Pas mal d’activités possibles : sport, langue, bénévolat…
Tout est accessible à pied en 15-20 min max.” Amandine B. habitante de Viroflay depuis 24 ans