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Ville d'Avray

Quelques Infos

Superficie : 353 hectares dont 7 hectares environ d’espaces verts en ville et 214 hectares de forêt
Altitude : 120 mètres
Nom des habitants : Dagovéraniens

Créé au Moyen-Âge dans une clairière au milieu des bois, le village de Ville-d’Avray a su conserver au cours des siècles le cadre de verdure qui, avec ses étangs, fait aujourd’hui son attrait.

Ville-d’Avray fut d’abord un village rural et viticole. La vigne, cultivée sur les coteaux bien exposés, occupait un tiers des surfaces exploitées au moment de la Révolution française. Mais la présence de la cour royale à Versailles, la ville voisine, eut une influence décisive sur le paysage et le patrimoine de la commune. La forêt de Fausses-Reposes fut entretenue et traversée de routes de chasse. La Fontaine du Roy, aménagée dès 1684, fournit de l’eau potable à la famille royale jusqu’à la Révolution, tandis que les étangs étaient reliés au Parc de Saint-Cloud par un aqueduc souterrain qui subsiste toujours, et alimente en eau les bassins et cascades du parc.

Origine du nom

Au XIIème siècle, l’Europe Occidentale connut une grande expansion démographique, qui suscita des défrichements pour accroître les surfaces cultivables.
De nouveaux villages et hameaux surgirent alors, tels Marnes et Vaucresson dans le voisinage.
C’est peut-être à ce moment que naquit Ville-d’Avray, car on voit apparaître dans les actes de cette époque le nom de seigneurs de Villa Dauren, dont les possessions relèvent du roi, de l’évêque de Paris ou du seigneur de Marly.

L’origine du nom de Ville-d’Avray demeure assez obscure. La Villa Romaine ou mérovingienne, vaste propriété rurale, se retrouve dans de nombreux noms de lieux en “ville”. Mais le mot Dauren ou Davren que l’on retrouve sous différentes orthographes (Villa Davrea, Villadauray, Villedavrain, Villedavrée), reste difficile à expliquer.
Les uns y voient une origine franque comme celle de Villecoublen (Villacoublay) ou Villoflen (Viroflay). Villedavren devrait son nom à sa plus ancienne propriétaire qui se serait appelée Dagoverana. D’autres y retrouvent le mot Avre ou Aure, d’origine celtique indiquant une fontaine, une rivière ou un endroit humide. C’est une possibilité car Ville-d’Avray a un sol humide, et il y avait autrefois plusieurs sources ou fontaines, la plus connue étant la Fontaine du Roy. Elles ont été taries par les opérations de drainage qui ont accompagné l’urbanisation. Defresne rappelait également Avrek, mot celte pour ” terre défrichée “. Mais ces dernières hypothèses ne justifient pas la présence du D.
Textes extraits du livre Ville-d’Avray, Cinq siècles d’Histoire édité par la Société des Amis du Musée, en vente à la Mairie

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