Et oui. Il existe plus de 12.000 maisons à Paris. Souvent caché derrière une porte dérobée ou au fond d’une impasse, ces bijoux sont rares et très recherchés.
La rareté des maisons parisiennes poussent les prix à la hausse, parfois bien au-delà du prix des appartements du secteur. Si ces biens sont généralement très liquides et se vendent rapidement, les vendeurs doivent rester prudents lorsqu’ils fixent leur prix de vente, la rareté s’échange à prix d’or mais comme tout elle a une limite, et le risque de voir sa maison sur le marché pendant plusieurs mois sans trouver d’acquéreur existe si le bien a été trop surévalué. Le délai peut même être de plusieurs années dans certains cas.
Rien ou presque sous la barre du million
Acheter un pavillon dans l’ancien à Paris coûte au minimum un million d’euros et les plus belles maisons et villa intra-muros s’échangent jusqu’à plusieurs dizaines de millions d’euros. Il est toutefois possible de trouver de petites villas de 100 m² aux alentours de 800 000 euros. Cependant, ces propriétés se trouvent généralement éloignées du centre de Paris et imposent souvent la réalisation de travaux de rénovation importants et donc coûteux.
Pour une belle maison dans Paris, on se situera le plus souvent dans une fourchette comprise entre 2.5 et 5 millions d’euros. De manière exceptionnelle, de nouvelles maisons individuelles sortent du sol parisien dans le cadre de programmes immobiliers neufs mais le fait reste extrêmement rare.
Une clientèle internationale… mais pas que
Côté acquéreurs, les Français restent très présents sur le marché des maisons ne dépassant pas les 5 millions d’euros. Ces acquéreurs sont souvent des dirigeants d’entreprise, des professions libérales ou des capitaines d’industries désirant fuir les lourdeurs de la vie en copropriété pour plus de confort et de simplicité. Ils iront alors s’installer dans des quartiers résidentiels où l’esprit village est encore présent.
Au-delà de 5 millions d’euros, les acquéreurs Français se font plus rares et lorsque l’on atteint les 20 millions d’euros, la clientèle s’avère exclusivement internationale : Moyen-orientaux, Russes, ressortissants de divers pays africains… Ces acheteurs sont alors plutôt à la recherche de biens situés dans les très secrètes Gated Community du XVIème arrondissement comme la Villa Montmorency et ses hôtels particuliers de style anglo-normand.